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EDITO--PAGES RETROUVEES

Eske kèk Jounalis Ayisyen gen foli pouvwa?

Par Hervé Gilbert

Laprès an Ayiti ke yo di kise katryèm pouvwa, vini depi yon bout tan yon machin kap peple pati politik ak kandida an Ayiti tankou djondjon.

 

Jodya an Ayiti nap viv sa nou kapab rele rèv moun fou oubyen yon tan tankou lè moun gen foli grandè. Sesa menm ki  provoke reaksyon ki fè nou gen pase 160 pati  ak groupman politik nan eleksyon kap vini an .

 

Refleksyon sou etik ak pwofesyonalism laprès nan peyi Dayiti fè nou reflechi anpil. Fòk nou kapab pote limyè sou konsèp la pou bay deba sila jarèt ki pral gen anpil enpòtans sitou nan eleksyon ki pral vini yo.

 

Laprès la ap mal mache nan peyi Dayiti: se pa yon bagay nouvo jodya, pwoblèm yo ap ogmante de jou an jou. Gen anpil rezon ki fè degrengolad sa.

 

 

Comment SAUVER HAITI !

 

Par Emmanuelle Gilles

 

 

L’Espagne n’est pas un partenaire « important » pour Haïti comme les Etats Unis, la France et le Canada. Haïti n’a pas de relations chaudes avec l’Espagne Cependant étant un champion dans le développement du tourisme, Haïti aurait bénéficié d’un renforcement du partenariat existant entre les deux pays afin de promouvoir le tourisme chez nous, une option pragmatique d’une porte de sortie de la pauvreté absolue vers un développement économique. Il est bruit que l’Espagne a déjà abordé les autorités Haïtiennes à cet effet à diverses reprises, mais les Haïtiens sous des faux prétextes nationalistes hésitent encore à s’ouvrir. 

Haïti aurait intérêt à négocier avec la Chine de Pékin qui souhaite développer des relations diplomatiques avec Haïti car contrairement à USAID et l’Agence de Coopération Française ou l’Agence Canadienne de développement, la Chine aurait pu nous apprendre comment nourrir 10 millions d’habitants et leurs stratégies pour générer...

 

Le président Martelly s'est- il tiré une balle au pied?(did he shoot himself in the foot ?)

Cela en a tout l'air, suite aux recommandations de la commission consultative qui veut que son premier ministre plie bagage et dégage la scène. Soit une semaine après qu'il eut à dire que lui et Lamothe sont inséparables. A quel jeu joue-t-il ? Roulette russe, face à ces commissionaires aux desseins cachés. Ou bien a-t-il une carte dans sa manche ou ses doigts de musicien? La commission a tout l'air d'un petit monstre que Martelly a créé, comme Frankestein ou le moderne Prometheus. A quelques heures de sa décision, plus d'un est maintenant assis sur sa "Ti chèz basse" , certains se frottant les mains, attendant la carte qu'il va lancer sur la table. Ou bien il accepte les recommandations, il reçoit alors tout emasculé qu'il sera, les louanges d'un secteur , comme celui qui aura sauvé la Rébublique. Mais un autre secteur ( le secteur Lamothe ) restera-t- il coi? Ne va-t-il pas se plaindre que leur Martelly a trahi et ne va-il pas l'abandonner dans la fosse aux lions pour être mangé? Car cette fosse aux lions est réelle, et rien ne dit qu'elle va s'arrêter même si les recommandations sont approuvées, car elle sait que le président est affaibli et ne peut fortement réagir sous peine d'être accusé de mauvaise foi.
Et si Martelly n'approuve pas les recommandations, même une seule, on peut parier que les manifestations vont reprendre de plus belle et tous les secteurs le blâmeront pour celui qui n'a pas sauvé la République.
N'aurait-il pas été plus simple de satisfaire apparemment la demande de l'opposition et nommer un nouveau CEP de 9 membres au lieu d'une commission "consultative" de 11 membres? A ce moment-là il aurait renvoyé la balle dans le camp de l'opposition. Mais il a voulu jouer le rôle du grand démocrate alors qu'on sait qu'en Haiti c'est le marronage qui prévaut et que "bonjou pa la vérité" dans le monde des "politichens" haitiens.
En formant cette commission, il a joué avec le feu, il lui a peut-être tendu la corde avec laquelle elle va le pendre. En d'autres termes il s'est tiré une balle au pied ( perhaps he shot himself in the foot).  A moins que.... A moins qu' il l'ait voulu ainsi, pour d' 'autres desseins cachés, en tant que politicien haitien.            

 

 

HCN

18 Novembre 1803

Par Marlène Rigaud Apollon

 

18 novembre 1803. La date la plus importante de l’histoire d’Haïti.  La date de La Bataille de Vertières qui  a marqué  la Haiti, la  victoire exaltante après 12 ans de luttes acharnées aux cris de «LIBERTÉ OU LA MORT», des troupes indigènes du général Dessalines sur celles de Napoléon avec à leur tête, le général Rochambeau. 

18 novembre 1803 ! Vertières ! Une  date, une bataille qui ont ouvert la voie pour l’exaltante déclaration de l’Indépendance d’Haïti proclamée avec fierté par Jean-Jacques Dessalines le 1er janvier 1804.  

18 novembre 1803 !  Vertières ! Une date, un nom que l’on doit respecter et honorer à jamais, quel que soit ce qui s’est passé de regrettable dans l’Histoire d’Haïti par la suite !  Des erreurs, des tragédies que  nous sommes encore capable de réparer si nous voulons bien prendre conscience de notre responsabilité envers nos aïeux et de la dette que nous leur devons pour le magnifique don de LIBERTÉ et d’INDÉPENDANCE qu'ils nous ont fait au prix de grands sacrifices...

Pour l'intégration de la Diaspora haitienne dans la vie nationale

Par Jean-Henry Céant

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