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COMMENT SAUVER HAITI !

 

par Emmanuelle Gilles


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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L’Espagne n’est pas un partenaire « important » pour Haïti comme les Etats Unis, la France et le Canada. Haïti n’a pas de relations chaudes avec l’Espagne Cependant étant un champion dans le développement du tourisme, Haïti aurait bénéficié d’un renforcement du partenariat existant entre les deux pays afin de promouvoir le tourisme chez nous, une option pragmatique d’une porte de sortie de la pauvreté absolue vers un développement économique. Il est bruit que l’Espagne a déjà abordé les autorités Haïtiennes à cet effet à diverses reprises, mais les Haïtiens sous des faux prétextes nationalistes hésitent encore à s’ouvrir. 

Haïti aurait intérêt à négocier avec la Chine de Pékin qui souhaite développer des relations diplomatiques avec Haïti car contrairement à USAID et l’Agence de Coopération Française ou l’Agence Canadienne de développement, la Chine aurait pu nous apprendre comment nourrir 10 millions d’habitants et leurs stratégies pour générer des emplois. Je pense qu’Haïti devra coute que coute diversifier ses partenaires et explorer une nouvelle coopération avec les asiatiques car Il est évident que la coopération avec les occidentaux a échoué comme l'atteste d'ailleurs l'aspect général d'Haïti.

La réticence d’Obama à recevoir le nouveau chef d’état de la Caraïbe en témoigne, de plus, il n’a pas fait l’honneur d’une visite à notre pays non plus après le séisme. Son souhait durant sa campagne d’une nouvelle coopération éliminant la dépendance en assistance internationale vers le développement économique n’était que du vent. La coopération américaine, française ou canadienne à travers leurs agences de développement n’a rien réalisé de visible dans notre pays pourtant ils ont beaucoup investi en Costa Rica contribuant ainsi à l'expansion économique de ce pays par le développement du tourisme et bien d'autres choses. Ce dont nous avons besoin de l’occident c’est son expertise, sa technologie et ses connaissances pluridisciplinaires pour nous aider à développer notre pays. 

Hélas! Force est de constater qu’après des décennies de coopération avec l’occident, Haïti est le pays le plus sous développé de la Caraïbe. Alors nous nous demandons à quoi bon cette coopération ! Si nous avons parlé de Costa Rica c'est surtout pour souligner que ce pays a eu des leaders à la hauteur des objectifs visés contrairement à Haïti. Il existe malheureusement un problème majeur avec une classe d’hommes et de femmes qui font de la chose politique un jeu de casino. C’est ainsi qu’Haïti avec cette classe pourrait avoir un long chemin à parcourir avant qu'elle sorte de cette situation que nous déplorons tous.

La perte de notre souveraineté vient avec la démocratie qui nous dirige vers la médiocratie sachant qu’une majorité peu éduquée ne peut faire un choix honorable. Cette démocratie inévitablement laisse un vide institutionnel que d’autres viennent remplir de l’extérieur. C’est même paradoxal de vouloir et la démocratie et la bonne gouvernance. Pour l’instant, le pays est dans une impasse qui ne lui permettrait pas d’avancer, cette impasse s’éternisera aussi longtemps que ce style de démocratie à l’occidental nous est imposé et financé par l’extérieur. Haïti a perdu sa souveraineté depuis que sa politique et ses stratégies sont dictées par des voisins et que son budget est financé par eux. Ils profitent du vide créé par notre recul devant nos propres responsabilités. Toussaint Louverture est furieux en constatant notre lâcheté. La défaillance de nos Institutions ainsi que notre proximité des Etats Unis encouragent l’arrivée chez nous des gangs et des armes à feu à la portée d’une population affamée, ce qui déstabilise le pays davantage sous des gouvernements indifférents et insouciants. Cependant, le succès du capitalisme demeure un mystère pour nous et n’est pas à notre portée comme le phénomène des gangs. Leurs modèles de développement et d’investissement ne seront jamais préconisés par ces partenaires occidentaux. 

Pour sauver Haïti, il nous faut : 

• Refaire la constitution qui serait soumise à un referendum dans laquelle des conditions sérieuses et plus adaptées à notre réalité seraient fixées pour accéder à la présidence et au parlement ; 
• Eliminer l’aide au développement ou l’assistanat; 
• Création d’un climat de sécurité – promouvoir un Etat de droit - démantèlement des gangs par la peine capitale. 
• Réunir les ambassadeurs accrédités en Haïti pour leur faire savoir que ce pays ne peut plus fonctionner comme durant les dernières décennies et qu’ils doivent accepter un nouvel ordre pour que Haïti démarre. 
• Contrôle de naissance pour réduire l’explosion démographique ; 
• Développement du secteur « Service » en vue de la génération de l’emploi; 
• Création d'Ecoles pour la formation d'une main d’œuvre haïtienne afin de générer des emplois ; 
• Développement du tourisme à l’ intention de la diaspora haïtienne d'abord et développement du tourisme à plus grande échelle par la suite;
• Organiser des élections avec les propres ressources du pays sans interférence étrangère;
• Exiger que la coopération bilatérale aboutisse au développement d’un secteur choisit par le gouvernement de la République et qui pourrait être soit l'agriculture, soit le tourisme, les logements sociaux, l'énergie dans le cas contraire cette coopération n’aurait pas sa raison d’être. 
• Encourager la diaspora à mettre son expertise au service de la nation; 
• Eduquer, sensibiliser le peuple de manière à ce qu’il fasse des choix raisonnés pour la nation; 
• Développer un système d’impôts efficace pour approvisionner le budget de l’Etat; 
• Développement du système bancaire à travers le territoire afin de faciliter les prêts hypothécaires et générer des capitaux pouvant garantir une économie en développement; 
• Identifier les richesses de la nation par des experts nationaux et internationaux et les vulgariser dans le monde; 
• Investir dans la recherche afin d’identifier et d'exploiter nos ressources;
• Développer d’autres formes de coopération avec les pays nordiques et les Asiatiques dans les domaines de la recherche et de production alimentaire;

Emmanuelle Gilles 

Publié en 2011

 

Autre article d'Emmanuelle Gilles: http://www.haiticonnexion.net/archives_deja-publ

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